Toshokan Sensô
Titre Original : 図書館戦争
Titre Alternatif : Library Wars
Nombre d’épisodes : 12 + 1 OAV
Date de Diffusion : Du 11 Avril au 27 Juin 2008
Oeuvre Original : Light Novel de Hiro ARIKAWA (4 tomes – Fini)
Studio : Production I.G
Réalisateur : Takayuki HAMANA
Musiques : Yûgo KANNO
Character Design : Satoru NAKAMURA
Genres : Action, Comédie, Romance
Dans un futur proche, au Japon, la loi d’Amélioration des Médias applique une censure stricte pour protéger le peuple des mauvaises influences et ils n’hésitent pas à utiliser la violence pour arriver à leurs fins. Pour lutter contre ce fléau, les bibliothèques, devenues indépendantes, s’arment à leurs tours et une véritable guerre s’installe entre eux.
Iku KASAHARA intègre les forces de défense de la bibliothèque du Kanto par admiration pour un homme mystérieux qui l’a sauvé lors d’un incident avec les forces de censure.
Il y avait un bout de temps que j’avais repéré cette série, peut être même que c’était lors de sa diffusion au Japon, mais je ne l’avais pas encore regardé. Lors de mon voyage au Japon l’an dernier, j’ai eu la chance de voir le film dans l’avion (en VO sans sous-titre) et il m’avait redonné envie de voir la série. Mais ce n’est qu’au début du mois de Mai que je l’ai enfin commencé. Après avoir dévoré les 8 premiers épisodes en un jour, étant donné que je n’aime pas trop regarder un anime d’une traite, j’ai fini les derniers épisodes 2 par 2 après une petite pause puis j’ai enchaîné avec l’OAV. Enfin, je terminerai par le film cette semaine, avec des sous-titres cette fois.
Pour commencer et situer un peu l’univers, je vais résumer l’histoire et le système de la bibliothèque. Après le vote de la loi d’Amélioration des médias et pour pouvoir la contrer, des hommes politiques ont fait voter la loi d’indépendance de la bibliothèque. Elle n’est alors plus concerné par la loi de censure et a le pouvoir de réquisitionner et de posséder des exemplaires des livres interdits par la loi, en donnant ainsi l’accès à la population. Mais cette loi lui permet surtout d’avoir sa propre armée. Ainsi, la bibliothèque est divisé en deux sections : L’administratif qui consiste à s’occuper principalement de la gestion des livres et l’unité de défense qui, arme à la main, protège les livres menacés de disparition. Le travail de bibliothécaire ne consiste donc plus uniquement à donner accès au savoir mais aussi à protéger les livres menacés de censure par les armes.
Dans Toshokan Sensô, on suit donc la vie de KASAHARA dans cette unité et entre ses entraînements, ses missions, ses problèmes familiaux et ses disputes avec son supérieur, elle ne chôme pas. Cet anime est assez difficile à catégoriser car il contient un peu de tout : de l’action, de la tranche de vie et même un soupçon de romance. Cette diversité en fait sa force, surtout si on s’attache aux personnages. Et ce n’est pas très difficile car ils sont tous très attachant.
Commençons par notre héroïne, Iku KASAHARA. Elle est droite, impulsive, optimiste, un peu naïve mais elle a un vrai caractère de cochon et se bagarre souvent avec son supérieur, le capitaine DOJO. Elle ne se laisse pas faire et déteste qu’on la laisse sur la touche. Elle est aussi éprise de liberté et elle ne se laisse jamais avoir par la fatalité. Elle est plus grande que la moyenne et est très athlétique ce qui lui permettra d’être une des meilleures recrues et de devenir la première femme de la brigade spéciale. Elle est doublé par Marina INOUE (Arlet Armin de Shingeki no Kyojin, Cosette du Portrait de Petite Cosette).
Atsushi DOJO est d’abord l’instructeur de KASAHARA avant de devenir son commandant dans la brigade spéciale. C’est un soldat sérieux. Avare en compliment, il est pourtant un peu trop protecteur avec KASAHARA, ce qui ne lui plait pas vraiment. Il est doublé par Tomoaki MAENO (Kiyokazu FUJIMOTO de Kobato., Camus de Uta no☆Prince-sama♪ Maji Love 2000%).
Dans les personnages secondaire, on a Asako SHIBASAKI, la camarade de chambre de KASAHARA, spécialisé dans la recherche d’information. C’est une jolie femme sûre d’elle, qui a de l’ambition et qui sait manipuler les autres. Mais elle a un bon fond et elle est toujours à l’écoute de son amie. Elle est doublé par Miyuki SAWASHIRO (Dalian de Dantalian no Shoka, Celty Sturluson de Durarara!!).
Hikaru ASAHINA intègre la brigade spéciale au même moment que KASAHARA. Il est le plus doué de sa génération et ne s’entend pas très bien avec sa camarade de promotion. Ce personnage est surtout intéressant de part son frère, un homme mystérieux qui a de grande ressource et qui aura un rôle clef dans l’anime. ASAHINA est doublé par Daisuke ONO (Shizuo HEIWAJIMA de Durarara!!, Sebastian Michaelis de Kuroshitsuji).
Mikihisa KOMAKI est un ami de DOJO, drôle et toujours de bon conseil. Il est doublé par Akira ISHIDA (Shûichi NATORI de Natsume Yûjinchô). Enfin, il y a aussi Ryûsuke GENDA, le chef de la brigade spéciale, doublé par Kanji SUZUMORI et Kazuichi INAMINE, le fondateur de la force armée de la bibliothèque, que l’on voit peu mais qui a une histoire intéressante, il est doublé par Haruo SATÔ.
Autre point fort de l’histoire, l’univers inventé par l’auteur du roman est plutôt original même si on ne peut pas s’empêcher de trouver un peu absurde le fait qu’on aille jusqu’à une vrai guerre, avec des armes à feu qui tire dans tout les coins, pour protéger ou censurer des livres. L’anime soulève quelques points intéressants sur la censure, comme pourquoi elle est vraiment appliqué et pourquoi c’est un problème mais aussi sur la loi comme faut-il se battre contre les loi que l’on trouve injuste. Par exemple, j’ai trouvé intéressant de voir que toute la population n’était pas contre la censure et que la bibliothèque n’était pas apprécié par tout le monde.
Graphiquement, l’anime est très jolie mais pas exceptionnel. Il faut un peu de temps pour s’habituer au character design surtout quand on a l’habitude des grands yeux. En effet, les yeux sont un peu petit. De plus, le contour des visages est parfois plus épais.
Au niveau musical, l’OST de Yûgo KANNO ne m’a pas vraiment marqué. Les génériques sont sympa mais n’ont rien d’exceptionnel. L’opening « Atashi no machi, Asu no machi » est chanté par Hitomi TAKAHASHI. L’ending « Changes » – disponible juste au dessus – est chanté par Base Ball Bear.
LE gros point faible de Toshokan Sensô, c’est sa taille. Avec 12 épisodes seulement, l’histoire n’a pas vraiment de fin. Ne vous attendez pas à voir comment la bibliothèque réussira à mettre un terme à la censure, vous seriez déçu. Prenez le vraiment comme un petit anime sympa. Après, je ne sais pas ce qu’il en est pour le light novel et s’il va beaucoup plus loin, même si c’est fort probable.
Avant de conclure, un petit mot sur l’OAV. Disponible dans le 3ème DVD de la série, il est centré sur le personnage de Mikihisa KOMAKI et sa relation avec une jeune fille prénommée Marie. Après avoir conseillé un livre dont l’héroïne a le même handicap que Marie, KOMAKI est arrêté par le comité de censure. Cet épisode annexe ne fait pas avancer l’intrigue d’un pouce et même s’il n’est pas mémorable, il est plaisant de retrouver les personnages dans une nouvelle histoire. De plus, il soulève une question : « Est-ce humilier une personne handicapé que de lui conseiller un livre sur son handicap ? ». Bien sûr, ça ne va pas très loin mais le sujet est quand même intéressant.
En résumé, Toshokan Sensô est un très bon anime grâce à des personnages attachants, une réalisation soignée et un univers intéressant et original. N’hésitez pas à le découvrir.
Si vous voulez découvrir cette histoire, je vous conseille donc cet anime mais vous pouvez aussi vous diriger vers les livres. En effet, les romans sont sortie en France, édité par Glénat en 3 volumes – le quatrième n’a toujours pas été annoncé – sous le titre « Library Wars – Toshokan senso ». Mais si vous préférez les manga, il y a aussi un shôjo dessiné par Yumi KIIRO et disponible également chez Glénat. Le titre est « Library Wars – Love & War » et il compte 9 tomes, le dixième est prévue pour le 6 août 2013.