Nouveautés Manga – Juillet/Août 2014
On est en septembre et c’est la rentrée pour le blog. Voici donc mon deuxième article nouveauté manga, plus d’un an après le premier. Dans cet article, je parle donc de façon plus ou moins brève des séries que j’ai commencé pendant l’été. Trois nouvelles séries, toutes récentes et dans des styles différents. Bonne lecture.
Pokémon, La grande Aventure
Titre Original : Pocket Monster Special (ポケットモンスターSPECIAL)
Auteurs :
> Scénario : Hidenori KUSAKA (日下 秀憲)
> Dessin : MATO
Editeur VO : Shogakukan (小学館)
Genres : Aventure, Combat
Version Française : Kurokawa
Infos : 506 pages, 10€, 1 volume sur 3, Série terminée, Sortie du tome 2 le 28 Août 2014
Synopsis : Rouge est un jeune garçon qui habite un petit village nommé Bourg Palette. Avec son fidèle pokémon Tartard, il s’amuse avec ses amis jusqu’au jour où il rencontre Bleu et le professeur Chen. Ce dernier lui donne un pokédex, une encyclopédie des pokèmons totalement vierge, qu’il devra remplir le long de son voyage. Mais sur sa route se dresse de nombreux danger dont la Team Rocket, une bande de malfrat.
Mon avis : J’aime l’univers Pokemon. Je ne dirais pas que je suis une grande fan, mais j’ai fait tous les jeux majeurs de la série, regarder une partie de l’anime (surtout à ses débuts) et j’ai bien sur quelques goodies chez moi. Seulement, je n’avais jamais lu de manga tiré de cette licence. Mais grâce à Angelkappa qui a acheté ce premier volume, cet état de fait est maintenant résolu.
J’ai passé une bonne lecture sur cet énorme volume. L’aventure est très prenante et on évite l’étirement en longueur comme avec l’anime. L’histoire n’a d’ailleurs rien avoir avec ce dernier. On suit le héros du premier jeu vidéo qui part vivre sa propre aventure. Fait très appréciable, la Team Rocket est vraiment méchante dans ce manga. Ses membres vont donner du fil à retordre à notre héros et il sera régulièrement en danger. D’ailleurs, le manga est un peu sombre et il y a même des pokémons qui meurent pendant les combats, chose qu’on ne voit n’y dans l’anime, n’y dans le jeu.
Le dessin, bien que très simple, est vraiment sympathique. Les pokémons sont très bien dessiné, les personnages sont immédiatement identifiables et les visages très expressifs. Le découpage est fluide. Concernant l’édition de Kurokawa, je n’ai rien à lui reprocher si ce n’est quelques problèmes de lettre qui manque comme à la page 399 où il manque un « e » à « elles ». Le pire étant à la page 421 où il manque la fin d’un mot, ce qui nous donne la phrase suivante : « Il y a obligatoire une faille quelque part ». C’est un peu perturbant.
En Bref : Une bonne surprise. Je ne m’attendais pas à ce qu’un manga tiré de la franchise Pokémon puisse être aussi sombre – bon tout est relatif – et comme il rentre vite dans le vif du sujet, l’histoire reste prenante. A lire absolument si on est fan de Pokémon.
Erased
Titre Original : Boku dake ga inai machi (僕だけがいない街)
Auteurs : Kei SANBE (三部けい)
Editeur VO : Kadokawa (角川)
Genres : Mystère, Suspense, Fantastique, Thriller
Version Française : Ki-oon
Infos : 208 pages, 7,65€, 1 volume sur 4, Série en cours, Sortie du tome 2 le 28 Août 2014, Tome 3 le 13 novembre
Synopsis : Satoru FUJINUMA, jeune homme de 28 ans, rêve de devenir mangaka. Mais comme il n’arrive pas à se faire publier, il travaille à mi-temps dans une pizzeria. Il a aussi un grand secret. Quand un événement grave se produit, comme un accident par exemples, il lui arrive de revenir quelques minutes en arrière et le phénomène se reproduit jusqu’à ce qu’il ai réglé le problème. Un jour, il a un accident pendant une rediffusion – le nom qu’il a donné à son pouvoir – et des souvenirs de son enfance, et plus précisément du drame qui s’est déroulé à l’époque, refont surface.
Mon avis : Après L’île de Hozuki et Le berceau des esprits, toutes deux publiées en France chez Ki-oon, Erased est la troisième série de Kei SANBE à sortir dans nos contrées. Je connaissais l’auteur de nom depuis la sortie de L’île de Hozuki en 2010 et même si cette œuvre m’intriguai, je n’ai pas franchi le pas, en raison des couvertures qui ne me plaisait pas. Quant au Berceau des esprits, le titre ne m’intéressait pas du tout. Mais pour Erased, j’ai été tout de suite attirée par le synopsis ainsi que par les couvertures des tomes 1 & 2 et je me suis dit que c’était le moment d’essayer cet auteur. En plus, comme ça coïncidait avec mon envie de lire des seinen, je faisais d’une pierre deux coups avec ce titre.
Et je n’ai pas du tout été déçu, bien au contraire. Le manga commence tout doucement avec la présentation du héros et de son pouvoir, puis on en apprend de plus en plus sur son passé et tout s’enchaîne jusqu’à un événement majeur pour finir sur un cliffhanger qui donne très envie de lire le second volume. Le tome est donc maîtriser et tout se déroule de manière très fluide.
Les personnages sont très attachants et j’ai beaucoup aimé le héros. Malgré le fait qu’il n’aime soit disant pas les gens, il se met toujours dans des situations pas possible pour les aider – bon il est quand même un peu obligé à cause de son pouvoir. Il fait le blasé mais dans le fond, il est très gentil. Il est de plus assez intelligent et analyse rapidement les situations. J’ai particulièrement aimé sa relation avec sa mère dans ce premier volume. Ils sont beaucoup plus attachés l’un à l’autre qu’ils ne veulent bien se l’avouer. Quant à Airi, la collègue de travail de Satoru, on ne la connait pas assez pour s’en faire un avis tranché mais elle semble sympathique.
En ce qui concerne les dessins, j’ai eu un peu de mal avec au début mais c’est sûrement parce que je suis trop habitué aux dessins de shôjo car maintenant, il me plaise bien. Ils sont très différents de ce que j’ai l’habitude de voir mais la pâte de l’auteur est facilement identifiable. Après, ils n’ont rien d’extraordinaire mais le manga reste bien dessiné.
En Bref : Je ne suis pas très calé en Seinen mais pour moi, ce premier tome d’Erased est une vrai réussite, qui ne présente aucune fausse note. Vivement la suite.
Pour vous faire une idée, vous pouvez lire le premier chapitre sur cette page.
Kamikaze Kaito Jeanne
Titre Original : Kamikaze Kaitou Jeanne (神風怪盗ジャンヌ)
Auteurs : Arina TANEMURA (種村有菜)
Editeur VO : Shueisha (集英社)
Genres : Romance, Magie, Action
Version Française : Glénat
Infos : 176 pages, 6,90€, 1 volume sur 7, Série Terminée, Sortie du tome 2 le 17 septembre 2014, Tome 3 le 5 novembre
Synopsis : Maron KUSAKABE est lycéenne mais elle est surtout la réincarnation de Jeanne d’Arc. La nuit, tel Arsène Lupin, elle dérobe des tableaux qui ont la particularité d’être possédés par des démons qui corrompent l’âme humaine. Avec l’aide de l’apprentie ange Finn FISH, elle doit tous les récupérer pour voir un de ses souhaits se réaliser. Alors que tout se passait à merveille débarquent coup sur coup Chiaki NAGOYA, un nouvel élève qui s’intéresse à notre héroïne et Simbad, un rival.
Mon avis : Kamikaze Kaito Jeanne est la première série à succès d’une de mes mangaka préféré, Arina TANEMURA. Dessiné en 1998, alors qu’elle n’avait que 20 ans, la série est terminée en 7 tomes et est encore une de ses séries les plus populaires à ce jour. Cette sortie chez Glénat est donc une excellente nouvelle pour les fans.
Commençons par le point faible du manga, les graphismes. En effet, dû à l’âge du manga et au fait que c’est une œuvre de jeunesse, les dessins sont loin du niveau des œuvres récentes de l’auteur. Ils sont moins détaillés et souffrent de problèmes de proportion de temps en temps. De plus, les illustrations des couvertures plus récentes que l’intérieur sont assez trompeuses. Néanmoins, le niveau reste tout à fait correct et il est très probable qu’il s’améliore par la suite.
Autre (tout) petit problème, le synopsis rappelle fortement celui du manga DN Angel de Yukiru SUGISAKI, sorti un an auparavant. Mais ce n’est que superficiel tant le contenu est différent de ce dernier.
Malgré ses points faibles, Kamikaze Kaito Jeanne est un très bon manga et c’est principalement aux personnages qu’on le doit. Maron, notre héroïne, est une fille forte, qui ne se laisse pas faire et qui a de la répartie. Comme la plupart des héroïnes d’Arina TANEMURA, elle cache une blessure profonde remontant à son enfance mais elle ne se laisse pas abattre et se bat de toutes ses forces pour réaliser ses rêves.
Le personnage de Chiaki est assez sympathique lui aussi. Il est amusant quand il se moque d’elle mais en même temps, il s’ouvre petit à petit au contact de Maron. Personnellement, c’est le personnage dont j’attends le plus de savoir l’évolution. Quant à Simbad, il est le rival mystérieux mais ce qui était original c’est que son identité ne sois pas caché très longtemps. La mangaka ne fait pas durer le suspense et c’est assez surprenant même si on devine qui il est tout de suite.
Personnage récurrent dans les manga de type « je suis un voleur professionnel », le policier ou l’apprentie policier qui cours après notre voleur qui est en fait une personne qu’il côtoie tous les jours est ici présent en la personne de Miyako TODAIJI, amie d’enfance de Maron, dont le père est policier et qui ne rêve que d’attraper Jeanne pour lancer sa carrière. J’ai été assez surprise par sa relation avec Maron car elles passent tellement de temps à se disputer que je me demande si elles sont vraiment amie. Son rôle n’est pas encore très développé mais j’espère qu’il le sera dans les prochains tomes. Enfin, un quatrième personnage, Yamato MINAZUKI, viens s’ajouter à notre groupe mais je préfère ne pas trop en parler pour ne pas spoiler un chapitre du manga.
J’ai l’impression de n’avoir parlé que des personnages jusqu’à présent mais c’est vraiment l’aspect de la série que je retiens le plus sur ce premier tome qui dispose aussi d’un peu d’action et d’un début de romance. Encore beaucoup de mystères restent à élucider donc vivement la suite.
En bref : Kamikaze Kaito Jeanne est un manga que je vous conseille vivement si vous aimez les œuvres de Arina TANEMURA ou les shôjô avec de l’action et de style magical girl.
Voilà pour les nouvelles séries que je viens juste de commencer. Je vous dirais ce que je pense de la suite de ces séries dans un billet à la fin du mois. En attendant, j’ai d’autres billets sous la main car je compte bien publier plus régulièrement.