Japan Expo 2017 – Compte rendu du vendredi 07 juillet
Cette année, j’ai décidé d’aller à Japan Expo. Je n’y suis pas allé depuis bien longtemps, peut-être depuis 2008, date du seul billet consacré à l’événement sur le blog. Si j’y vais rarement, j’ai dû y aller 3 ou 4 fois avant vendredi dernier, c’est principalement à cause du budget que cela demande, entre le prix des transports, le billet d’entrée et l’hôtel si je décide de venir plusieurs jours. Et puis je n’ai pas l’habitude de Paris alors ça me stresse beaucoup. Enfin, je n’ai pas spécialement envie d’y aller tous les ans, soit par manque d’intérêt, soit parce que rien dans le programme ne m’a tapé dans l’œil. Bon, quand ma sœur y va, je regrette un peu de ne pas m’être amusé – et avoir dépensé mon argent – comme elle. XD
Mais cette année, j’ai eu envie d’y aller pour me changer les idées et faire quelque chose de différent et j’ai choisi de venir le vendredi car c’est le jour le moins cher et parce que je voulais éviter de prendre le train le week-end.
Préparation
Dans le programme, plusieurs choses m’intéressaient, avec principalement la comédie musicale tirée de Touken Ranbu et la venue de Sayo YAMAMOTO et Mitsurou KUBO (créatrices de Yuri on ice) ainsi que la mangaka Jun MOCHIZUKI (Pandora Hearts). Pour cette dernière, j’avais participé aux tirages aux sorts pour les dédicaces proposées sur le compte Facebook des éditions Ki-oon mais je n’avais pas gagné – je ne gagne jamais aux tirages aux sorts – et ça m’avait démoralisé surtout que quand j’ai commencé mes recherches, il n’y avait rien de prévu le vendredi pour Sayo YAMAMOTO et Mitsurou KUBO. Mais une masterclass avec les autrices de Yuri on Ice est apparu le vendredi et l’envie est un peu réapparu. Sauf que je ne savais pas exactement ce que c’était car il n’y avait pas assez d’informations. Apprendre à dessiner les personnages de Yuri on Ice ? Faut-il savoir dessiner ? Les débutants sont-ils accepté ? Faut-il ramener son matériel ? Je ne savais absolument rien et ça m’a pas mal stressé (pour rien puisque j’avais aucune chance d’y aller xD) J’ai alors regardé le programme du vendredi en détail et j’ai trouvé quelques conférences et spectacles qui pouvaient m’intéresser. J’ai fait un petit planning, le tour des stands qui pouvaient m’intéresser (Animate surtout) et le tour des goodies proposés par les éditeurs de manga (avec la liste des manga que je devrais acheter pour les obtenir). Et une fois bien préparé, je suis allé acheter mon billet de train (68€ xd) et… j’ai oublié d’acheter mon ticket d’entrée en pré-vente. ;_; Je m’en suis aperçu jeudi (qui était une journée bien pourrie). Tant pis, j’achèterai mon billet sur place.
Départ et Arrivée à Paris
Je me suis levé à 05h30 pour prendre le train à 06h53. Il me fallait bien une heure pour prendre mon petit-déjeuner, me préparer et aller sur Twitter. Une fois dans le train, j’ai pu profiter seule de ma cabine pendant une bonne heure avant qu’elle ne se remplît totalement. Encore une heure de trajet les jambes toutes serrées, un jeune couple insupportable en face de moi. J’en profite pour écouter les chansons de « in NO hurry to shout; » le groupe de rock tiré de l’anime Fukumenkei Noise (Canaria♥).
J’arrive à Paris-Nord et je me dirige vers le RER. Je trouve ma route assez facilement mais mon problème, c’est la machine pour acheter les tickets. Il y a du monde et une fois devant la machine, je stresse à mort car je ne veux pas faire trop attendre les gens derrière moi. Je me retrouve donc avec un billet uniquement utilisable dans Paris, comme j’en ai déjà plein dans mon portefeuille et que j’utiliserai peut-être jamais. En plus, j’avais effacé une fois ma sélection parce que je me disais que je m’étais trompé, mais j’ai fait l’erreur quand même. Je demande confirmation auprès d’un employé et retourne dans la file. Cette fois-ci, il y a moins de gens derrière moi alors je stresse moins et je fais plus attention. Ou alors c’est parce que les personnes devant moi avaient pris des billets pour le parc des expositions et le menu m’a mené directement vers la bonne destination. Je ne sais pas mais je suis contente d’avoir mon billet.
Je trouve facilement le train que je dois prendre car il me reste encore quelques souvenirs de mes venues précédentes. Le premier train se fout de ma gueule – les portes se ferment quand je cours mais restent ouverte quand je me rapproche doucement (comme les chats xD) -, le deuxième train est blindé mais le troisième est vide donc même si je suis debout, j’ai toute la place dont j’ai besoin. Arrivée au parc des expositions, j’achète mon ticket de retour puis je n’ai plus qu’à suivre la foule et c’est parti pour un peu plus d’une heure d’attente. Comme j’ai oublié de réserver mon billet, j’ai dû l’acheter sur place, ce qui revient un peu plus cher, 15€ au lieu de 12. Ayant la somme exacte sur moi – j’avais tiré un peu d’argent pour ne pas avoir à utiliser les distributeurs sur place – j’ai décidé de payer en espèce pour aller plus vite. Et vers 11 heure 15, je suis enfin rentré à l’intérieur de la convention.
Dans la convention
Les dédicaces et la dure réalité
Comme je suis entrée à passer 11h, il était trop tard pour la masterclass qui commençait à 10h45 mais je mettais fait une raison bien avant quand j’ai vu un tweet posté à 09h15 qui disait qu’elle était déjà complète. Et le peu d’espoir que j’avais pour les dédicaces de Jun MOCHIZUKI et de Sayo YAMAMOTO se sont vite envolé. Pour celle de MOCHIZUKI, elle avait déjà commencé et en plus j’étais à l’autre bout de la convention (peut-être parce que les entrées sont différentes si vous n’avez pas de préventes). Mais bon, de toutes façon je n’avais aucune chance encore une fois car, d’après ce que j’ai vu sur twitter, même quand on rentrait vers 09h, il n’y avait déjà plus de place. Alors là, j’ai un petit coup de gueule. C’est bien beau de dire que c’est premier arrivé, premier servi et qu’il n’y a pas de passe droit, mais si vous laissez les gens s’installer dès qu’ils rentrent alors que la dédicace est à 11h, c’est évident que les personnes avec des billets zen et qui rentre à 08h30 prendront toutes les places. Soit on interdit les attroupements jusqu’à une certaine heure soit on fait la dédicace plus tôt pour qu’au moins ces personnes ne passent pas leur matinée à attendre (en plus, ça permet à ceux qui rentre plus tard de se faire moins d’illusions). Pour Sayo YAMAMOTO, sa dédicace était dans l’après-midi mais le tirage au sort était au matin et quand je suis arrivé, là encore, c’était bouclé. Franchement, plus que les sandwichs à 10€, c’est ce système qui me dégoûte avec Japan Expo : ce sont ceux qui peuvent rentrer plus tôt qui ont tout. Et en même temps c’est compréhensible puisqu’ils payent plus cher mais on ne peut pas tous se permettre de payer le prix ou bien l’hôtel pour rester 4 jours sur Paris.
Mes premiers achats
Une fois débarrassé de toutes mes espérances inutiles, j’ai commencé à profiter de la convention en faisant des achats. La première conférence que j’avais noté était à 13h (il y avait celle sur Danganronpa avant mais je n’aurais pas pu profiter des stands donc j’ai laissé tomber).
Le premier passage obligé était le stand de Delcourt/Tonkam pour acheter le tome 18 du Pacte des Yokaï (Natsume Yûjinchô ♥). Si j’achetais deux mangas, j’avais le droit à un éventail alors j’ai pris le one-shot Our Summer Holiday, dont j’ai entendu beaucoup de bien et dont je trouvais la couverture jolie. Mais les vendeuses ont oublié de me donner mon éventail. *rire jaune* D’ailleurs, je n’ai pas compris pourquoi elles ont oublié pour moi mais pas pour la personne d’après mais bon, je n’ai pas vraiment de bon souvenir de leur stand les autres années donc ça ne m’étonne pas. Heureusement, je l’avais remarqué donc je me suis arrêté pas loin pour en être sûr et je suis allé le réclamer. Faut pas déconner quand même. è_é Quand elle m’a demandé le titre, je l’ai d’abord prononcé en japonais car c’est ce titre qui me vient toujours en premier. XD (Pour l’anecdote, l’illustration sur l’éventail provient d’une opération japonaise et ce sont en fait deux petits straps dont un était offert avec un manga et l’autre avec un numéro du magazine Lala qui prépublie le manga.)
Je suis ensuite allé chez Ki-oon, qui avait l’offre la plus intéressante pour moi. Pour l’achat du 1er tome des Mémoires de Vanitas, on avait le droit à deux badges et pour deux mangas, on gagnait un éventail de Reine d’Égypte. J’ai pris le premier tome de cette série qui me tentait depuis un moment et j’ai pris le tome 09 de My Hero Academia pour ma sœur. Malheureusement, il n’y avait plus de ballons de plage par contre, comme j’avais trois manga dont un MHA, j’avais le choix entre les énormes sacs habituels de l’éditeur, que je ne voulais pas même avec une illustration de Vanitas dessus (trop encombrant), et un sac en toile de MHA, que j’avais décidé de prendre pour ma sœur dès mes préparatifs. En tout cas, le sac est sympa et bien pratique et il m’aura bien servie ce jour-là.
Comme j’ai acheté un manga édité par Square-Enix au Japon, j’ai eu le droit à un petit cadeau en plus alors je me suis rendu sur leur stand. J’ai pris les dessous de verres tirée de Vanitas et je suis allé dans la boutique même, regarder les figurines et vérifier s’ils avaient l’OST de NieR, que je veux depuis que j’ai celui de NieR : Automata, et à quel prix. Il était bien là, avec aussi une version Piano Collection, mais j’ai choisi la version normale, qui était vendu à seulement 20€, ce qui n’est vraiment pas cher pour une OST en import.
Un peu plus loin, je suis tombé sur LE stand qui m’intéressait le plus niveau goodies, celui d’Animate, qui est l’enseigne japonaise la plus connue pour acheter des goodies au Japon. Le gros plus, c’est qu’on pouvait être sûr de ne pas tomber sur de la contrefaçon. Le stand était plus ou moins divisé en deux avec une partie livre et une partie goodies. Il y avait aussi une toute petite partie qui exposait des croquis originaux vendu 260€ (Ghost in the shell, Shingeki no kyojin…). La partie livre était plutôt intéressante. Il y avait notamment beaucoup d’artbook mais les prix étaient élevés (44€ pour celui de Pandora Hearts). J’ai entendu dire que c’était le premier importateur qui fixait le prix des livres donc ce n’était peut-être pas de la faute d’Animate. Niveau goodies, les prix étaient plus acceptable mais j’ai été un peu déçu par le choix : j’aurais voulu des produits tirées de Card Captor Sakura ou d’otome game de l’éditeur Otomate (comme la collabo des vocaloids Ren et Kaito avec le jeu Collar X Malice ♥) mais il y avait surtout des produits Uta no Prince ou Tsukiuta, des licences qui ne m’intéressent pas vraiment. Et puis je suis tombé sur des goodies Sangatsu no Lion (March comes in like a lion) donc j’étais contente quand même. Il y avait une petite couverture, une petite serviette, un petit sac en toile, une boite à lunette et des charms. Au final, je suis reparti avec une petite serviette, un charm de KIRIYAMA Rei, un petit cadeau pour ma sœur et le magazine Pash! Illustration File 2017, que j’ai pris sur un coup de tête, sans faire attention au prix. Ce dernier illustre bien les prix exorbitants des livres : je l’ai payé 27 euros alors qu’il vaut 1500 yens soit environ 12€. J’ai payé plus du double pour ce livre alors que les goodies étaient à peine plus cher. Par exemples, mon charm Sangatsu no Lion qui vaut 650 HT yens m’a coûté 7 euros.
J’ai fini mes achats du matin au stand d’Akata. Pour l’achat de deux shôjo, on pouvait repartir avec un magnet avec au choix Jumping, Moving Forward et Perfect World (c’est ce dernier que j’ai choisi). J’ai pris le dernier tome d’Ugly Princess, ce qui m’a fait gagner un shikishi, et j’ai commencé Moving Forward, un titre que je voulais faire depuis longtemps mais comme je ne veux pas commencer trop de série, j’avais attendu. C’était l’occasion idéale. Pendant mes préparatifs, j’avais prévu de prendre les trois premiers volumes pour avoir deux magnets mais j’ai préféré m’abstenir. On sait jamais, si je n’aime pas. XD Sinon, j’ai aussi pris quelques posters et des marques pages gratuits.
Les conférences
Après tous ses achats, je suis parti voir la première conférence que j’avais sélectionné : Traduction d’anime : techniques et enjeux, conduite par Jean-Philippe Dubrulle, de l’association AEUG. Elle commençait à 13 heure mais comme j’étais un peu en avance, j’en ai profité pour ranger mes achats que j’ai réuni dans mon totebag de Kerochan puis j’ai mangé un des sandwichs que j’avais ramené (j’en avais pris que deux mais c’était déjà trop xD). Je vais tenter de parler des conférences que j’ai vu mais comme je n’ai pas pris de note, je ne vais écrire qu’avec mes souvenirs donc j’espère ne pas écrire n’importe quoi. J’envie les gens qui prennent des notes ou prennent facilement des photos quand ils sortent. Moi ça me stresse et je n’ose pas ou bien j’ai la flemme.
La conférence était assez intéressante. Le traducteur, qui travaille dans le milieu depuis 5 ans et qui s’occupe entre autres d’une série Gundam, a parlé de son travail, des spécificités comme le fait de travailler uniquement avec le script quand on traduit pour le simulcast et que c’était pas possible pour tout le monde, etc. Il a ensuite laissé le public poser des questions. Quelqu’un a notamment demandé son avis sur les suffixes comme -san, -sensei, etc. Lors d’une question sur la qualité de la traduction, il en a profité pour parler du salaire des traducteurs dans l’animation japonaise qui est bien plus bas que dans d’autres secteurs. Le sujet semblait lui tenir à cœur et c’est normal vu que les traducteurs d’anime ont du mal à vivre de ce travail et peuvent avoir besoin d’un autre job à côté. Si on veut de bonne traduction, il faut payer les traducteurs correctement. Il a terminé en nous parlant d’un truc qu’il aime faire : traduire les génériques d’anime en mettant des rimes ou en finissant les phrases par la même syllabe qu’en japonais.
Je me suis ensuite rendu à la seconde conférence qui m’intéressait beaucoup : Maquillage et théâtre : du kabuki aux manga, donné par une personne qui travaille pour la Bibliothèque national de France (elle a donné son nom mais je ne m’en souviens pas et il n’est pas indiqué sur le site de Japan Expo comme pour la conférence dont j’ai parlé précédemment). Mais avant, il fallait trouver la section Nezumi, qui était à l’autre bout de la convention et j’ai eu du mal. Heureusement que j’avais une heure entre les deux conférences. Quand je suis arrivé, la conférence précédente sur la fabrication du manga n’était pas terminé donc j’ai fait un petit tour dans les environs, notamment du côté des stands sur les jeux japonais comme le go. J’ai surtout regardé la section shôgi et j’ai vu qu’ils utilisaient surtout des pièces avec les pièces d’échec dessiné dessus à la place des kanji. La puriste en moi n’était pas du tout fan. XD
Je suis retourné à la section Nezumi où la conférence sur la fabrication des mangas n’était toujours pas terminé. Je me suis installé et j’ai vaguement écouté tout en discutant avec ma sœur sur LINE. Quand ils ont enfin dénié partir, la présentatrice de la conférence sur le maquillage du Kabuki a pu s’installer et commencer sa présentation. Elle s’est d’abord présenté en parlant de la bibliothèque national de France et de son travail puis elle a montré des estampes de kumadori, le maquillage utilisé dans le kabuki pour caractériser les personnages. La BnF les a obtenue grâce à une donation d’Edward Gordon Craig, acteur de théâtre britannique. Il s’agit d’estampe familiale secrète servant à transmettre aux héritiers les différents types de maquillage utilisés pendants les représentations. Ils appartenaient à la famille Ishikawa, très réputé dans le domaine du kabuki, et date de la fin du XIXème siècle. Il est probable qu’ils aient été vendu pour éponger les dettes de la famille, certains membres vivant des vies très dissolues. La conférence s’est terminé avec quelques exemples de l’influence du kabuki dans les manga et l’animation japonaise. L’intervenante a notamment parler du manga « Le chemin des fleurs », un shôjo sur le monde du kabuki et dont le titre fait référence à la scène qui traverse le public (hanamichi), ou encore l’anime Kabukibu! diffusé ce printemps (pour ce dernier, elle s’est trompée en disant que l’anime adaptait un manga alors que le support d’origine est un roman). C’était une conférence fort intéressante en tout cas.
(Source : gallica.bnf.fr)
Derniers Achats & Touken Ranbu, The musical
Je n’avais pu rencontrer ni Sayo YAMAMOTO, ni Jun MOCHIZUKI donc j’espérais au moins pouvoir regarder le spectacle de Touken Ranbu. Je voulais donc me rendre le plus vite possible à l’espace Ichigo où il avait lieu. Mais il me restait une heure avant le spectacle donc j’ai fait d’autres achats. En route pour les stands éditeurs, je croise une boutique qui vend tout plein de petites choses mignonnes (tasses, bols, etc) dont des stickers. Comme en ce moment je fais un hobonichi (enfin j’essaie) et qu’il n’est pas facile de trouver ce genre de stickers, j’ai vite craqué. Je voulais ensuite prendre le tome 15 de La fleur millénaire, mais il ne sortait que le 10 juillet donc je n’ai rien pris sur le stand de Kazé, pas même Cœur de hérisson, que je devais prendre pour ma sœur, car je ne me voyais pas payer un seul manga par carte bleue. Je suis donc passé chez Kana chez qui je ne pensais pas aller au départ car aucune offre ne m’intéressait vraiment. J’ai acheté les deux shôjo que je suis chez eux (Love be loved, Leave be left et Short Love Stories) et j’ai pris le premier tome d’Au-delà de l’apparence, car il n’était pas trop cher 5€45 et qu’on gagnait un masking tape, toujours bon à prendre quand on fait un hobonichi.
Je suis ensuite tomber sur le stand de Good Smile Company, célèbre fabricant de figurine que j’apprécie pour leurs Nendoroid. J’ai hésité à en prendre une de Hatsune Miku (la version Sakura) mais j’ai préféré ne pas faire de dépense supplémentaire. Je regrette un peu sauf quand je pense aux trois Nendo qui sortent en septembre. Mais le mieux c’est que j’ai pu observer pendant quelque minutes la superbe figurine de Sakura KINOMOTO qui sortira aussi en septembre. J’ai hâte de la recevoir, elle est trop belle. ♥_♥
Je me suis ensuite rendu directement à l’espace Ichigo pour le spectacle de Touken Ranbu. Juste avant, il y avait une représentation de cosplay sur le thème des films du studio Ghibli. Sophie, l’héroïne du château ambulant, était perdu dans les différents mondes de Ghibli. Je n’ai pas tout vu mais c’était pas mal. J’avais une assez bonne place, pas trop devant mais assez près pour voir ce qu’il se passait sur la scène.
Le spectacle, où il était interdit de filmer ou de prendre des photos (ce qui n’a pas empêché tout le monde d’en prendre), a duré une demi heure. D’abord, il y a eu une vidéo en français qui expliquait le phénomène au Japon, avec le succès du jeu et ce qui en a découlé, comme les séries animées et les comédies musicales. Ils ont dit que les fans étaient appelé les « ToukenJyoshi » sans préciser que « jyoshi » voulait dire « femme » mais bon. xD
La partie de la troupe qui était présente a joué trois ou quatre chansons avec leurs chorégraphies attitrées. Au milieu de la prestation, ils ont un peu discuter : ils se sont présenté, ils ont parlé de leur venue à Paris, ils ont donné des conseils de lieu à visiter au Japon en nous conseillant d’y aller pour les Jeux Olympiques et ils ont donné les spécificités de leur personnages. Malheureusement, l’interprète était mauvaise et on ne comprenait rien à ce qu’elle disait. Je suis désolé pour elle et je sais que c’est un métier difficile mais si on ne comprend rien c’est que quelque chose ne va pas.
Je dois avouer un truc : les comédies musicales, ce n’est pas trop mon truc. J’aimais bien Notre dame de Paris quand j’étais petite mais à part ça, elles ne m’intéressent pas du tout. Alors les comédies qui adaptent des manga ou anime japonais, avec leur perruque cheap, j’ai encore plus de mal. Mais comme j’aime beaucoup l’univers de Touken Ranbu, j’avais bien envie de voir ce que donne ce spectacle. Les japonais appellent ça de la 2.5D, entre la 2D que sont les personnages d’anime et la 3D que sont les humains normaux. Je trouve ça marrant. Finalement, j’ai bien aimé ce que j’ai vu, le côté combat au sabre surtout. J’aurais voulu en voir plus mais vu le prix que l’on paie, il est évident qu’on n’allait pas voir tout le spectacle. J’ai entendu des gens se plaindre de ça, faut pas exagérer. Après, il est vrai que la petite « discussion » au milieu était un peu pénible quand on ne comprenait ni les chanteurs ni l’interprète mais c’était déjà bien d’avoir ce qu’on a eu. Pour ce genre de spectacle, les japonais paient sûrement bien plus que 15€.
C’est fini, il faut essayer de rentrer
Une fois le spectacle fini, j’avais un peu plus d’une heure et demi avant mon train qui était à 19h19, un horaire très pratique à retenir. J’ai donc décidé de prendre mon temps. Sur la route vers la sortie, je suis tombé sur un stand de nourriture japonaise et j’ai dépensé le reste de ma monnaie pour prendre un petit quelque chose. J’ai pris des Caramel Corn que je n’avais encore jamais goûté mais dont j’avais entendu beaucoup de bien et c’était très bon en effet. A la sortie, je me suis arrêté pour chercher mon ticket de RER que j’avais acheté en arrivant pour ne pas attendre trop longtemps à la gare. J’étais déjà un peu stressé car je ne savais plus où je l’avais mis et j’avais mis du temps à le retrouver alors quand je suis arrivé à la gare et que la file à cesser d’avancer, j’ai su que j’avais été trop optimiste et que j’aurais dû tracer dès la fin du spectacle. Les trains avaient tous du retard ce qui est normal quand on emprunte tous la même ligne. Attendre dehors sous le soleil a été difficilement supportable. Heureusement que j’avais mon ticket, je me demande ce qui se serait passé si je l’avais pas pris en arrivant.
Une fois dans le train, quelqu’un m’a laissé sa place, sûrement parce qu’il a vu que j’étais chargé (merci monsieur) et ça m’a permis de baliser bien tranquillement. Déjà que j’allais rentrer à 21h, si j’aurai raté mon train, j’étais bonne pour attendre une heure debout à la gare du nord et je serais rentré encore plus tard. Pour m’aider à déstresser (non), le RER s’est arrêté en plein milieu des voies (il est sympa ce RER). Quand je suis arrivé, je n’avais pas 10 minutes pour remonter à la gare, sachant qu’à chaque fois que j’étais venue avec ma sœur, on s’était toujours perdu. Une fois, on a même atterri dehors. Mais si j’ai eu un peu de mal à retrouver ma route, je suis quand même arrivé à temps. J’ai dû courir, snober le composteur et entrer dans la première voiture mais j’ai réussi. Je me suis assise à la première place que j’ai trouvé, j’ai demandé au contrôleur de composter mon billet et j’ai écouté de la musique (j’ai alors remarqué que j’avais laissé mon mp3 allumé toute la journée XD). Quand le train s’est un peu vidé et qu’il n’y avais plus personne à côté de moi, j’ai lu le 1er tome d’Au-delà de l’apparence que j’ai trouvé sympa.
Et voilà. Ensuite je suis rentré chez moi et j’ai mangé un truc puis j’ai joué un peu aux jeux vidéo et je suis allé me coucher (tant qu’à faire, autant raconter ma journée jusqu’au bout).
Comme petit bilan, je dirais que je suis plutôt satisfaite de ma journée. J’ai vu des conférences intéressantes, j’ai acheté des trucs cool et ça m’a bien changé les idées. Pour les transports, il y a eu des hauts et des bas mais dans l’ensemble, ça allait (si j’avais raté mon train du soir, je ne penserais pas du tout la même chose). Et puis je n’ai pas eu mal au ventre ce qui est souvent le cas donc c’est cool. Je me serais sûrement plus amusée si je n’avais pas été toute seule mais au moins j’étais libre de faire ce que je voulais même si le temps m’a manqué pour faire tous ce que je voulais faire (comme voir l’exposition Anime 100). Après, cette journée ne m’a pas donné envie d’y retourner tous les ans. Je ne sais pas si ni quand j’y retournerai donc mystères.
Je termine avec deux photos de mes achats, une pour les mangas et une pour les goodies. Merci de m’avoir lu jusque là. Ça aura été long mais j’espère que ça vous aura plus. 😉